La tenue du stylo
Trouver le stylo qui vous convient
Il existe aujourd’hui un grand nombre d’outils d’écriture. Qu’il soit stylo à encre, stylo-bille ou crayon à papier, l’instrument doit avoir un diamètre adapté aux doigts du scripteur et à la résistance du papier. Parfois, il est nécessaire de choisir l’outil en fonction de la latéralité de l’enfant.
Si l’on prend un crayon triangulaire on sait que l’on doit mettre : un doigt par face.
Il faut choisir des stylos qui accrochent ou qui glissent sur le papier, en fonction de ce que la personne a besoin et ce qu’il préfère.
Adopter une tenue correcte
Que le scripteur soit droitier ou gaucher, il est recommandé de tenir le crayon de la même façon : pas trop près de la pointe (1.5 à 2 cm), à l’aide du pouce, de l’index et du majeur. Plus on a de doigts sur l’instrument graphique, moins ceux-ci sont mobiles.
Les forces sont réparties avec opposition pouce-index : on pince le crayon entre le pouce et l’index en légère flexion tandis que l’instrument repose sur le majeur. Il est important que la pulpe du pouce et de l’index soient en contact avec l’outil scripteur pour permettre les mouvements les plus fins et les plus précis possibles. Le crayon vient ensuite reposer dans l’espace interdigital pouce-index et se situe dans l’axe de l’avant-bras.
L’index n’est ni replié, ni cassé en un angle obtus, ses deux dernières phalanges sont dans le prolongement l’une de l’autre.
La tenue du crayon ne doit être ni trop crispée, ni trop molle. Si les doigts sont trop serrés, ou l’index cassé sur le crayon, l’écriture risque d’être raide et saccadée. Si la tenue est trop lâche, l’écriture a tendance à être tremblée ou molle, elle manquera de fermeté. Il est important que les doigts exercent une pression adaptée sur l’instrument pour une bonne mobilité.
Le but est d’atteindre une meilleure mobilité des doigts et plus de souplesse, pour gagner en aisance et en vitesse.
Une graphothérapeute peut vous aider a trouver la position correcte, n’hésitez pas à consulter!